Ma maman est décédée le 8 août dernier, à Marcigny (Saône-et-Loire). Voici quelques témoignages familiaux recueillis à l’occasion de ses funérailles dans la belle église romane d’Anzy-le-Duc, en ce Brionnais où mes parents avaient décidé de s’installer.

Frédéric Baillot
Impossible de raconter maman, surtout pas aujourd’hui.
92 années de passions, d’amour, de révoltes, de colères, de bonheurs.
Une femme entière, militante, pas vraiment adepte de la demi-mesure, des faux semblants.
Alors, je voudrais simplement vous raconter, ou vous rappeler quelques anecdotes. Certains les ont vécues, d’autres les connaissent , d’autres vont les découvrir.
Première scène à Sars-Poteries. Aujourd’hui, c’est la cité du verre, avec le magnifique MusVerre, en plein cœur de l’Avesnois. A l’époque, c’était un prêtre, l’abbé Mériaux, qui collectait et rassemblait ce qu’on appelait les “bousillés”, réalisés par les ouvriers après leurs heures de travail pour une manifestation familiale, pour honorer un ami, un notable, une personnalité.
Je ne sais plus trop comment maman l’avait connu. Il me semble que c’est par l’intermédiaire des frères Debiève, extraordinaires plasticiens dont il reste quelques gouaches et fers forgés sur le Mont.
Un jour, nous nous retrouvons chez M. Lempereur, un vieux potier de Sars-Poteries qui fait sortir de ses mains noueuses et arthrosées d’incroyables jarres de 80 cm de haut, ou alors de minuscules godets, ou des bols, des saladiers, des assiettes.
Maman est captivée par cette transformation de la matière, les briques de terre qu’il faut agréger, travailler, puis tourner, sécher, cuire des heures, émailler.
Papa finit par céder à la demande de maman et lui construit un tour de potier qu’elle doit actionner avec les pieds pour centrer une motte d’argile, qu’elle creuse ensuite avec les doigts avant d’ériger les fragiles parois.
On s’est tous essayé sur ce tour.
Maman s’est échiné à comprendre le grain de la terre, le rapport entre la terre et l’eau, avec l’humidité de ses mains.
Eh bien elle, elle y est arrivée à monter des pièces régulières, fines, aériennes, belles…
Il aurait fallu qu’elle persiste, qu’elle devienne une potière. Mais déjà, elle avait d’autres projets.
Le ciné-club peut-être, au cinéma Central, à Denain, ou au Novéac, pour le centre culturel de Valenciennes, ou plus récemment près d’ici, à Marcigny.
Ou alors la musique avec Robert Kohnen, Wieland Kuijken, Janine Rubinlicht, Charles MacGuire.
La musique à Denain, mais surtout ici, à Anzy le Duc. Le rêve de maman : parvenir à organiser en France le premier concert de ce qui s’appelait alors l’ensemble Alarius.
Que de souvenirs avec Robert, par exemple pour trouver des orgues sur lesquels il puisse jouer. Je me rappelle par exemple de l’église de Beaujeu, que nous avons régulièrement fréquentée, Robert, papa, maman, et nous les enfants. Des souvenirs avec Wieland et sa viole de gambe et toute la famille Kuijken qui plantait sa tente sur la colline du Mont, et notamment Sigiswald le violoniste, et son frère Bartold, flûtiste.
Et puis des souvenirs particuliers avec Mac (Charles Mc Guire), flûtiste, avec lequel nous construisions des maquettes d’avions et de bateau en balsa, que nous essayions ensuite de faire voler ou naviguer… Mac est enterré avec sa femme Joan, tout près de papa et de maman, dans le cimetière d’Anzy le Duc, après un accident en quittant la maison.
Les Kuijken ont joué avec Robert Kohnen et Janine Rubinlicht leur premier concert en France ici, dans cette église, il y a 55 ans, le 26 août 1964. Depuis ils ont été applaudis par les mélomanes et les amoureux de la musique baroque du monde entier. Mais une partie de leur histoire a commencé ici. Et la ténacité de maman y est pour quelque chose.
Maman et la cuisine.
Qui saura nous refaire des alouettes sans tête : une fine escalope de veau qui entoure un morceau de foie de veau et un lardon, le tout enroulé dans une feuille de vigne. Ou alors un chaud-froid de volaille.
Ou du vin de pêcher : 150 feuilles de pêcher, un peu de gnôle, du vin un peu jeune, du sucre. Cette décoction macère pendant quarante jours avant première dégustation. Ou encore de la liqueur de pissenlit.
Mes frères se souviennent sans doute de l’omelette à la cancoillotte, au parfum plus tenace que n’importe quelle tarte au Maroilles…
Maman, tu sais, je pourrais continuer longtemps à égrener des souvenirs, des rencontres avec des personnes magnifiques : Plasse le Caisne, le tisserand de haute lice, Manessier le peintre, Paul Ducatez, le maître verrier, Vercors, l’écrivain, Georges Moustaki, le chanteur. Ou des jeunes que tu as accueillis à Denain, avec la recommandation de l’abbé Henri Hesse, sous l’égide de l’association « Ajar » (Auprès des jeunes adolescents de la rue) que vous aviez créée à Denain.
Mais aussi des moments de grâce à contempler de belles pierres dorées, des paysages, des peintures, des sculptures, des fleurs, des tissus…
Et tous tes projets inlassables.
Maintenant tu vas reposer en paix, avec papa, entre l’église d’Anzy et la maison du Mont. Nous sommes tristes, bien sûr. Tu vas nous manquer, à chacun.
Mais nous sommes tellement riches des souvenirs que nous avons amassés, des moments et des aventures que nous avons partagés avec toi.
Nous garderons précieusement dans notre mémoire cette belle image de bonheur avec papa, peut-être chez les Petit, juste après le concours de jets de noyaux de cerises, à l’occasion duquel la légende prétend que vous vous êtes rencontrés.
Adieu maman
Christophe Baillot
Salut mama bon voyage
Sébastien, fils de Bertrand Baillot
Chère Grand-Mère,
Aujourd’hui, je ne suis pas triste.
Je ne suis pas triste car je me souviens de tous ces moments passés ensemble, du goût de ta gelée de groseilles – tu m’en gardais toujours un pot de côté – et des pommes de terre rattes que tu récoltais au fond du jardin, là où plus tard, tu planteras ce que tu as appelé le « Cercle des cousins » ; de ces musées, de ces châteaux que tu m’as fait découvrir, de ces concerts dans la cour du prieuré d’Anzy, ou à la Chaise-Dieu. On peut dire qu’on a bien bourlingué avec le J7 ! Avec Grand-Père quand j’étais enfant et tous les deux, plus tard, alors que j’étais ado. Je mesure aujourd’hui le privilège que ces voyages représentent.
Je ne suis pas triste car je me souviens de ton humour : « Monsieur et madame Titegoutte ont 3 filles, non, 4… » attends, laisse-moi t’aider : Anne, Justine, Corinne, Emma… Et ta maxime : « Comme disais « je n’sais plus qui » – moi, je dis « ma grand-mère » –, à partir d’un certain âge, quand on se réveille le matin sans avoir mal nulle part, c’est qu’on est mort!» Tu riais, tellement fière de ta bonne blague, que tu ne pouvais retenir cette quinte de toux qui résonne encore dans ta maison.
Évidemment, ces quelques souvenirs ne résument en rien ta vie si riche. En effet, lorsque l’on me demande ce que tu faisais dans la vie, j’aime bien dire « Activiste culturelle » (je suis sûr que ça doit te plaire), « cocréatrice du concept Bobo » (là peut-être un peu moins, mais après tout, qui met une véritable roulotte dans son jardin ?), et enfin tu resteras à jamais, « Grand-mère de légende (depuis 1980) ».
Alors certes, je ne peux retenir quelques larmes, mais non, je ne suis pas triste, car ce matin, je le sais, tu t’es réveillée « sans avoir mal nulle part »…
Et maintenant, nul doute que tu dégustes un verre de bon vin rouge (ou peut-être même vert) en compagnie de Grand-Père, tandis qu’un orchestre baroque jouant sur instruments d’époque t’interprète le concert de bienvenue au paradis des gens heureux.
Tchin !

A Montvallon, près de Mens (Isère), avec sa sœur Christine, et son frère Bruno
Christine, sœur de maman
FRANÇOISE, ma sœur
Des souvenirs d’enfance ? Très peu, elle était dans le trio des grands : Yves, Françoise, Olivier. Mais quand j’en étais à apprendre à écrire, je me souviens que j’admirais beaucoup son écriture, et pour m’entraîner, je repassais au crayon sur ses mots, sans doute sur son merveilleux carnet de chansons, dont je me rappelle encore une de ses illustrations : un pommier penché sur un pré, et j’admirais ses dessins.
Après la mort de notre mère en 1947 et la dispersion organisée de la fratrie, elle avait été envoyée par la tante Germaine à Loos-lez-Lille, et moi à Avignon avec Bruno : on devait s’écrire souvent, mais je n’ai pas de docs. Je me rappelle seulement une belle photo d’elle ramant sur une barque, peut-être sur un canal de Bruges. Mariage en 1949 : j’étais demoiselle d’honneur en velours noir et col de dentelle blanche, avec Édouard pour cavalier (Bruno, flanelle grise et spencer noir, était le cavalier de Fanchette).
La naissance de Frédéric et son baptême : j’étais marraine, mais c’est tante Mad qui tient l’enfant pour la cérémonie. A partir de cette période, de fréquents séjour à Denain aux vacances, et la découverte du Nord de la France, les grands ciels de Flandres, les champs de betteraves et les routes glissantes au moment de la récolte, la lueur des hauts-fourneaux quand on rentrait de Valenciennes à la nuit, les façades des maisons de briques régulièrement repeintes en blanc (mais je ne sais plus le nom de la rue de la première maison, je pourrais pourtant retrouver facilement le chemin).
Tous mes souvenirs de Françoise sont liés aux voyages : Denain, bien sûr, et des vacances à Bray-Dunes, une visite à Bruges – je crois bien que c’était avec Paul et Maria –, la Bretagne à Santec, Saint-Paul-de-Léon, Roscoff, après la naissance de Christophe (jamais réussi à aller à la Pointe-du-Raz avec Édouard, il fallait se lever trop tôt pour rejoindre un bus avec nos vélos). Plus tard, les Baillot traversaient la France pour venir à Montvallon, et il m’arrivait de partir avec F. et F. faire un tour dans la Drôme ou plus loin. Et puis vint le temps d’Anzy, le Brionnais, les églises romanes, les grandes prairies, la musique baroque. Le voyage que j’ai fait le 12 août était un véritable pèlerinage sur des routes que j’avais parcourues tant de fois pour venir la rejoindre « sur le Mont ».
Bruno, frère de maman
Il y a eu des épisodes marqués vers le théâtre avignonnais, et puis Vaison… Pour Avignon, une mention de l’effet produit par Françoise accompagnée de ses deux sloughis, Louki et Rapule. Séquence émotion.
Maïlys, fille d’Edouard Ripert, frère de maman
Je suis vraiment désolée de ne pas pouvoir vous rejoindre demain mais je serai de tout cœur avec vous pour partager votre tristesse. Je me repasserai tous les bons moments passés petite fille à Denain et à Anzy, et tous les bons souvenirs que j’ai de Françoise, sa voix, ses expressions, son rire, son tempérament enthousiaste, généreux et entier. Célébrer les défunts permet aussi aux vivants de se retrouver et je regrette de ne pouvoir être là.
Fanny, femme d’Edouard
Nous sommes très tristes de la disparition de Françoise et penserons bien à vous tous, ses enfants.
Claire, fille de Jean, cousin de Françoise
Françoise et sa chevelure, Françoise et son plaisir d’être à Montvallon, Françoise et les tartes de ses 50 ans à Anzy… Juste te dire, vous dire que Denis et moi, nous vous accompagnerons cet après-midi. Mille pensées
Michel, frère de François
J’aimerais pouvoir dire à sa famille, à ses enfants et toutes leurs familles ma tristesse et celle de mes enfants. Nous voulons tous partager votre peine dans le souvenir de François qu’elle a maintenant rejoint. Avec toute notre affection. je suis désolé de ne pas être en mesure d’être auprès de vous lundi prochain mais le serai par la pensée.
Florence Baillot-Perarnau, fille de Michel
J’avais été heureuse de la revoir à Chavoires, lors du décès de maman. Elle avait gardé sa belle voix grave que j’aimais tant, et sa gentillesse affectueuse avec nous.
Je l’ai peu connue mais garde des souvenirs d’enfance à la maison, ou à Denain et ce sont de bons souvenirs ! Une femme magnifique, protectrice et drôle par moment, dans une douce et forte présence au monde !
Permettez-moi de partager votre peine, et cette nostalgie qui nous revient, lorsque nous pensons à ceux que nous perdons.
Joseph Baillot, dit Jobic, frère de papa
Très sensible et très triste mais aussi très conscient, je pense de son désir de retrouver ton père au delà de la barrière de Péguy. Je ne peux que prier pour elle et pour vous, et être de tout cœur avec vous.
Béatrice, fille de Annick (sœur de papa) et François-Xavier Heude
Je serai en pensée avec vous et la famille pour partager la peine. C’était une grande dame, curieuse, chaleureuse et conviviale. Je vous embrasse tous.

Vincent, fils de Pierre Baillot, frère de papa
Nous aimions beaucoup tante Françoise et sa forte personnalité. Que de souvenirs…
Camille Baillot, fille de Vincent
Nous pensons fort à vous tous.
Olivier, fils de Pierre Baillot
Triste d’apprendre le départ de tante Françoise vers d’autres cieux que je souhaite doux, artistiques et musicaux. Garderai le souvenir d’une belle femme et d’une belle personne… de musiques, de couleurs. Son cours sur l’initiation des vachettes du « pré d’en face » qui bizut devait passer entre deux rangs de consœurs à la corne piquante pour descendre boire au ruisseau est resté gravé
Hortense Baillot (fille de Jean-Louis, fils de Pierre Baillot)
Toutes nos affectueuses pensées vous accompagnent…
Elisabeth Hutin-Baillot (fille de Françoise, dite Fanchette, fille de Pierre Baillot).
On pense bien fort à vous, on vous embrasse… Françoise rejoint notre Françoise
Marie-Pascale, fille de Paul Baillot, frère de papa
Je n’ai pas vu Françoise depuis longtemps et je garde de mon enfance l’image d’une belle grande dame qui me fascinait par son côté original, artiste, moins conventionnel que ce que je trouvais chez d’autres tantes. Et puis je trouvais qu’elle avait trois beaux garçons.
Juliette, fille de Paul Baillot
Je garde un tellement bon souvenir de son bon et beau sourire quand elle arrivait avec François pour rendre visite aux parents aux Alouettes (Haulchin). Plus tard un super séjour seule avec elle à Anzy et bien sûr ce merveilleux voyage aux Pays-Bas qu’elle avait organisé avec soin pour 4 jeunes filles, dont deux nièces, et dont je lui suis à jamais reconnaissante. Qu’est-ce qu’on a ri avec elle pendant ce périple, entre visites de musées et superbes ballades à vélo ! Elle était belle et son énergie tellement communicative. Je suis triste et pleure avec toi et tes frères, embrasse-les bien pour moi et sachez que le sourire de votre mère m’accompagne à tout jamais.
Catherine, fille de Marc Baillot et Geneviève
Je me joins à maman pour vous dire ma tristesse, c’est une femme qui m’impressionnait beaucoup tant elle avait de présence, elle rayonnait, je me souviens des repas de famille quand j’étais petite où toutes les opinions qu’elles soient politiques ou de religion échauffaient les esprits mais où l’humour de chacun permettait à tous de rester unis dans cette belle famille diverse qu’est la tribu Baillot. Je vous embrasse et serait avec maman à distance avec vous
Mathieu, fils de Marc et Geneviève
On pense fort à vous à Françoise. Je vous embrasse
Geneviève Baillot
Ma belle soeur Françoise: une femme très belle, pétillante, entreprenante, passionnée de musique, de cinéma. Nous étions toutes deux très différentes mais, nous nous entendions très bien dans cette grande famille Baillot, riche en culture… et humour.
Mes pensées vont vers vous
Eric, fils de Jacques Baillot
Deux souvenirs me reviennent. D’abord, un souvenir indirect du temps ou je vivais les week-end à Valenciennes chez Pierre et Ninette (années scolaires 62-63 et 63-64). Fanchette avait passé quelques jours à Anzy et en parlait parfois avec un enthousiasme révélateur d’une ambiance exceptionnelle, en particulier lors d’une soirée avec Georges Moustaki … Ensuite l’arrivée imprévue de ta maman, pilotée par Bruno, au mariage de Michael et qui nous avait fait le plaisir de rester dîner avec nous …










Merci à Eric Baillot (fils de Jacques Baillot, frère de papa) pour ces photos prises lors des funérailles

Photo transmise par l’hôpital de Marcigny, prise lors d’une partie de pêche avec les résidents

Au pont de Bonnant (friture de la Loire) avec Clara et Hugo (2013)
Beau témoignage envoyé par Frédéric Baillot, Françoise est décédée cet été.
Dans ces témoignages, il y a celui de Juliette, qui évoque un voyage que Françoise avait organisé en Belgique et Hollande, je crois que Mano en était…
C’est une émouvante plongée dans nos souvenirs.
Françoise et François Baillot étaient d’incroyables passeurs culturels à Denain, dans cette cité toute entière vouée à l’industrie. On leur doit beaucoup.
Jérôme Soissons
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Oui Jérôme, Françoise nous avait proposé d’emmener chacune une amie à Béatrice Heude (autre nièce) et moi. J’avais choisi Mano. On a vu des choses magnifiques et beaucoup ri toutes les cinq. Françoise avait tout super bien préparé.
Je vous embrasse
Juliette
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Bonjour Juliette, merci pour ton message.
Il me semble que la visite de Delft était à votre programme. Quels souvenirs cela a du vous laisser !
Françoise savait composer de beaux programmes.
Mano a appelé sa fille Juliette.
Un de mes fils s’appelle Yves.
On ne se refait pas.
Pascale se joint à moi pour vous transmettre à toi et toute la famille, de très affectueuses pensées.
Embrassez Paul pour nous, de la part aussi de Daniel et Suzanne Murgue, avec qui nous avons évoqué longuement aujourd’hui le souvenir de Maria, Françoise et François.
Tout cela est très émouvant.
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Oui Delft était au programme, magnifique. Une ballade en vélo aussi sur l’île de Terschelling m’a laissé un grand souvenir. L’alliance de beautés artistiques – les tableaux des musées, l’architecture des villages et villes traversées, etc. – et naturelles de ce beau pays avait en effet été très intelligemment pensé par Françoise dans l’établissement de notre itinéraire.
Je transmets bien sûr à papa et aux sœurs ton message, embrassez bien Suzanne et Daniel de notre part à tous aussi.
Juliette
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Oh, mais oui, nous nous connaissions, J’ignorais qu’elle était ta maman ! Nous avions fait les 400 coups ensemble, avec Roland et Bernadette Poquet, lorsqu’on se bagarrait pour la création d’une Maison de la Culture à Douai, à la fin des années 60, début 70 ! Je la reconnais bien sur les photos, et je t’avoue qu’elle me terrifiait, elle avait une telle assurance, et certainement pas sa langue dans sa poche ! Je suis tellement surpris d’apprendre aujourd’hui qu’elle était ta mère et qu’elle n’est plus là… Je dois avoir des archives… C’était il y a 50 ans, à Douai! Je vais rechercher… Très sincères condoléances, cher Frédéric.
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Retrouvés avec la complicité de Bertrand, et de Marianne, des trésors qui datent des 80 ans de maman :
https://photos.google.com/share/AF1QipN3tsoXf487MLm_gGtQjwRCGPiW6JDtzPURk5gPc7JXv4TaAzyDd1Z2-iwnNV7_SA?key=MmFFdlRuOHdCeEVhVGo3U1pWWTZYVFVMR1Y2QXZR
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Par Maria ma sœur j’avais de temps en temps des nouvelles de ta mère cher Frédéric.
Nous nous sommes connues à Loos, et c’est en venant à Bouchain chez mes parents qu’elle a fait connaissance avec la famille Baillot.
J’étais amie avec Chantal, et suis souvent allée à Denain. La grande tablée, présidée par votre grand-père m’impressionnait..
C’est là que j’ai vu pour la première fois celui qui est devenu mon beau-frère : Paul.
Avec Jacques Marnette, mon mari, nous sommes allés un été à Anzy le duc avec nos 4 enfants, et avons apprécié cette maison pleine de charme.
Je suis aussi la marraine de Bertrand. Je suis pour l’instant dans notre maison de l’île d’Yeu avec toute ma famille pour fêter mes 90 ans le 29 août.
Nous sommes plus de 30 !
Merci pour tous ces beaux textes…merci de ne pas m’avoir oubliée.
Françoise était une bonne amie.
Merci de m’avoir adressé tous ces beaux témoignages.
Wivine Marnette
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Avec mes frères et mes sœurs, je tiens à vous assurer de notre sympathie après la mort de votre mère.
L’amitié entre les Ripert et les Chevallier remonte à vos grands parents et mes parents. Françoise était très amie avec ma sœur et mes frères aînés et elle a souvent passé des vacances avec nous.
Étant un des plus jeunes de la famille, je ne la connaissais que peu, mais nous avons correspondu ces dernières années et j’ai toujours apprécié sa gentillesse.
Laurent Chevallier
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bravo j’enregistre et transmet
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